Magnifique n'est-elle pas cette CITROËN SM V6 automatique
RG, est bien
à partir de cet instant, j'aurai le privilège d'en prendre
le volant. Le poste de conduite me sied à merveille, Mme REGEMBEAU
ouvrira la marche avec la CITROËN SM TURBODIESEL RG.
Il me sera demandé de fermer la marche et je vais vite comprendre
pourquoi.
Nous commencerons par de la petite route, pas de problème.
Nous nous suivons tous au gré des virages même si cela
n'est pas la tasse de thé de Sa Majesté, ni la mienne
d'ailleurs.
C'est avec un certain sourire que je vois s'approcher
la 4 voies, il y a de la circulation, le freinage?, je n'y suis pas
très habitué alors je me traîne lamentablement
à 120 km/h, à trois années lumière derrière
la GS diesel.
La boîte auto est une merveille d'autant que nous arrivons dans
les bouchons à la sortie de Mâcon.
Juste avant d'arriver à l'entrée du garage RG,
je suis tellement lent que Patrick riant de bon coeur me signifie
qu'il pourrait marcher à pied à côté de
la voiture. Mince, il ne manquerait plus que l'on m'appelle Dupont.
Nous dînerons pour la dernière fois du
week-end ensemble à la maison des vins.
Là encore, repas convivial dans une ambiance familiale où
rime simplicité avec sincérité et cela reste
toujours très apprécié, n'est-ce pas Mathieu!
Le samedi matin, autour du café de l'amitié
avant de nous séparer.
Pour beaucoup d'entre-nous, le départ ne sera pas facile,
surtout l'au revoir au Maître des lieux.
Un brin de nostalgie règne déjà en souvenir
de tous ces superbes moments partagés.
Le temps? Encore lui, passe trop vite, il est 10h et il me faut
parcourir près de 800 km.
Pendant le trajet, j'aurai largement le loisir de réfléchir
au texte de ce présent chapitre.
En effet, ce ne sera qu'à 23h45 que je retrouverai la région
de Cherbourg.
Océane, 11 ans m'attend.
Elle est également passionnée d'automobiles et Mr REGEMBEAU,
à ma façon de lui en parler est, semble-t-il, un peu
son Papy.
Voici pourquoi, à peine serai-je arrivé qu'elle plongera
son nez dans l'article de presse relatant l'Honneur à Georges
REGEMBEAU.
Quant à moi, il me reste du travail sur la planche.
Près de 250 photos auront été prises et il me
faut maintenant argumenter tout cela, serais-je à la hauteur?